LA FAUNE AU MAROC
Auteur : Hakim Safadi.
Grâce à la variété de ses sols et au climat prépondérant dans les différentes régions du pays, le Maroc nous sert des paysages hautement panachés, passant des zones désertiques ou arides, aux régions prospères tant au niveau de la faune que de la flore.
Les grands mammifères :
Si aujourd’hui le lion de l’Atlas a complétement disparu du paysage et n’apparaît que dans les rares cages des parcs zoologiques, on peut dénombrer quelques spécimens d’autres animaux qui vivent encore dans certaines régions montagneuses comme le singe magot, le lynx ou encore le chacal. Dans le grand sud, en périphérie du désert, la gazelle ou le renard des sables se font de plus en plus rares.
Les oiseaux :
Par contre, la faune aviaire est d’une variété très riche, dénombrant quelques 300 espèces d’oiseaux tels que le canard, l’hirondelle, le martinet et bien évidemment la cigogne. Outre les espèces migratoires qu’on peut admirer dans certaines régions du sud, l’avifaune marocaine compte plusieurs espèces sédentaires comme la perdrix, la caille, la tourterelle, le faisan et de nombreuses variétés de fauvettes. On peut aussi voir planer dans les cieux des régions montagneuses, le vautour égyptien, le vautour fauve, le faucon, le busard, l’aigle botté ou encore l’aigle royal. Plus au sud, les régions désertiques hébergent plusieurs catégories de reptiles, comme la couleuvre, la vipère, le cobra ou tout simplement la tortue. Pour les touristes moins aventuriers pour faire le déplacement dans ces régions et découvrir les beautés de leurs paysages, la place de Djemaâ Lafna à Marrakech, présente une alternative pour voir ces reptiles danser au rythme des charmeurs de serpents.
La faune aquatique :
Les espèces poissonnières ne sont pas en reste grâce aux deux façades maritimes qui dépassent les 3.500 km, longeant au nord la mer Méditerranée sur 500 km et le reste sur l’océan Atlantique. A côté du traditionnel tagine à la viande ou au poulet, le plat de poisson est consommé dans les foyers au moins une fois par semaine. Les eaux marocaines sont réputées être très riches en variétés pêchées comme par exemple le bar, le mérou, la dorade royale, la sardine, la sole, le merlan, le requin, l’espadon, le congre, le calamar, la raie et autres crustacés tels que la crevette, le homard, la langouste, ou les moules. Quant aux huitres, elles sont élevées dans les sites d’ostréiculture, se trouvant dans les lagunes non loin d’El Jadida (à Oualidia), ou plus au sud à Dakhla ou à Khinifiss (entre Tantan et Tarfaya). Ces sites fournissent des huitres de qualité, permettant aux restaurants spécialisés en fruits de mer, d’offrir aux fins gourmets, des huitres crues ou gratinées.
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