Faune

Recepce u příležitosti Svátku trůnu 30.7.2021
Rezidence Velvyslanectví Marockého království – Slunná 548/23 - Praha 6  
 
  Autor: Hakim Safadi

H.E. velvyslankyně Marockého království v České republice, paní Hanane Saâdi, uspořádala 30. července 2021 recepci na oslavu 22. výročí nástupu H.M. krále Mohammeda VI. na trůn jeho slavných předků.
Bez ohledu na prodlouženou zdravotní krizi způsobenou pandemií Covid-19, se recepce zúčastnily významné české osobnosti, včetně premiéra Andreje Babiše, ministra zahraničních věcí Jakuba Kulhánka, ministra zdravotnictví Adama Vojtěcha a mnoho velvyslanců i vysokých úředníků ze světa diplomacie akreditovaných v Praze.
Česko-marocký spolek přátelství a spolupráce zastupovali předseda Ing. Marian Kováč a místopředseda PhDr. Abdelhakim Safadi.
Během svého projevu H.E. paní velvyslankyně zmínila ambiciózní plány zahájené H.M. králem, jejichž cílem je podpořit ekonomické aktivity, a tím zmírnit negativní dopady vyplývající z pandemie. V důsledku iniciativy vytvoření zvláštního fondu určeného na pomoc lidem, kteří přišli o práci, bude investiční fond Mohammed VI. bezpochyby přispívat k obnovení produktivních činností, a to díky zajištění nezbytného financování důležitých projektů národního hospodářství.
Ve svém proslovu, připomněl Ministr zdravotnictví Adam Vojtěch dobré vztahy mezi Marockým královstvím a Českou republikou, které byly upevněny zejména po oficiální návštěvě premiéra Andreje Babiše v Maroku, což umožní příznivou spolupráci obou zemí.
Po poděkování ministrovi A. Vojtěchovi za jeho projev, využila paní velvyslankyně příležitosti Svátku Trůnu k udělení medaile panu velvyslanci V. Lorencovi za příkladnou spolupráci během jeho působení na české ambasádě v Marockém království.   
Při této příležitosti byly pořízené upomínkové fotografie, které jsou vzpomínkou na tuto významnou událost.

                                             

 

                  WORKSHOPS ANIMES PAR

 

       L’ARTISTE-PEINTRE ET CALLIGRAPHE

 

                      MOHAMED AMZIL

 

 

       Auteur : Hakim SAFADI

     

 

Dans le cadre de ses activités culturelles programmées pour l’automne 2015, le Cercle tchéco-marocain d’amitié & de coopération, a invité à Prague l’artiste-peintre et calligraphe Mohamed AMZIL, l’un des plus renommés calligraphes à l’échelle mondiale, pour l’animation d’ateliers de calligraphie dans des établissements des beaux-arts à Prague et à Vlašim, pour la période du 3 au 7 octobre 2015.

 

Mohamed AMZIL est né au Maroc, en 1964 à Casablanca. Dès le plus jeune âge, il éprouve une passion pour le dessin et la calligraphie, ce qui l’oriente naturellement vers une formation dans les beaux-arts. En 1985, il obtient le diplôme de l’École des Beaux-Arts à Casablanca, puis en 1997, il passe un stage à l’IRCICA (Research Center for Islamic History, Art and Culture) à Istanbul, qui lui accorde une « Ijaza », grâce à une performance record, car il réussit à maîtriser en six semaines, les deux styles calligraphiques les plus difficiles, le « Naskh » et le « Tuluth ». 

 

Eu égard à ses études de peinture dans l’école des beaux-arts et ses aptitudes en dessin artistique, Mohamed Amzil a réussi à pénétrer les charmes de la calligraphie ancienne et a pu l’adapter aux besoins des temps contemporains.

 

Sa passion pour le dessin et la calligraphie, ainsi que son inébranlable volonté, lui permettront de révéler les secrets de cet art ancestral et de créer son propre style, ce qui l'a conduit, depuis 1993, à recevoir plusieurs médailles d'or et d'importantes distinctions dans des compétitions internationales.

Le programme des workshops voulait surtout démontrer que la calligraphie est un art qui, selon sa vision, peut être comparé à l’eau, matière à la fois dotée d’une force et d’une énergie incommensurables, mais aussi d’une légèreté et fluidité pouvant s’adapter à n’importe quel environnement.

Après une introduction sur la calligraphie arabe et son évolution vers un art universel, Mr Amzil a rappelé l’influence de cet art sur les œuvres d’artistes de la Renaissance, voire certains artistes de l’ère moderne, évoquant à cet égard, une citation de Pablo Picasso qui avait déclaré que : « lorsque j’avais créé une œuvre d'art, j’avais constaté que les calligraphes arabes avaient déjà inventé ce style, depuis bien des siècles avant moi ».

Avant d’aborder le chapitre des différents styles de la calligraphie, Mr. Amzil a donné un aperçu sur la place de la calligraphie au Maroc, augurant un avenir radieux, grâce à la sollicitude de S.M. Mohammed VI, Roi du Maroc.

Le tour d'horizon effectué sur les différents styles calligraphiques (Tuluth, Diwani Jali, Farissi, Koufi, Naskh, Style moderne, etc ...) présenté par Mr. Amzil lors des ateliers, a fortement impressionné non seulement les étudiants, les enseignants, les directeurs d'écoles, mais aussi les artistes et autres personnes qui ont participé aux séminaires. La présentation des différents styles de calligraphie a enchanté le public, le transportant dans un monde de rêve, grâce à la richesse de chaque style et la facilité de malléabilité des lettres, nonobstant la prestigieuse beauté de la calligraphie arabe.

Il conviendrait de signaler qu'à l'issue des ateliers, le Cercle tchéco-marocain d’amitié & de coopération, a reçu les vifs remerciements des établissements "Art & Design Institut", " Lycée des Beaux - Arts SUPŠ", ainsi que des artistes-peintres du Club de la ville de Vlašim, qui soutiennent une telle initiative et souhaiteraient se réengager à l'avenir avec notre cercle, pour une coopération dans des actions similaires.

Voir ci-dessous quelques photos des œuvres de l'artiste Mr. Amzil, ainsi que des prises de vue effectuées lors de l’animation des ateliers de calligraphie dans les différents établissements.

 

LA FLORE AU MAROC

 

Grâce à sa position géographique et au climat très varié découlant du relief prédominant selon les régions, le Maroc bénéficie d’une flore très diversifiée, car pas moins de 4.500 espèces y sont dénombrées. Vouloir les lister serait une besogne bien laborieuse, mais nous ne citerons que certaines d’entre elles, comme le cèdre de la région d’Azrou - Ifrane au nord, le cèdre berbère ou l’endémique arganier de la région d’Essaouira-Agadir.

 

En fonction du climat qui peut être humide, tempéré, sec ou ensoleillé, en fonction aussi de la qualité du sol prévalent dans les plaines, sur les reliefs montagneux ou dans les zones désertiques, la population a su s’adapter à la nature pour répondre à ses besoins. Ainsi, les grandes plaines de la Chaouia (au sud de Casablanca, avec la Province de Settat), de Doukkala (région d’El Jadida), d’Abda (région de Safi) et du Gharb (Rabat, Kénitra, Meknès), constituent le grenier du Maroc, avec notamment les cultures céréalières. La plantation des arbres fruitiers est plutôt concentrée dans le Gharb (Kénitra, Meknès), le plateau du Saïss (région de Fès), où le climat est mieux approprié pour les agrumes (le citron, l’orange, la mandarine ou l’orange amère), ainsi que pour d’autres fruits comme l’abricot, la pèche, la nectarine, la vigne, la pomme, le poire, etc…L’amandier est planté sur les reliefs des régions tempérées du Rif au nord et de l’Atlas au centre. Plus au sud, on trouvera le figuier, l’olivier, le dattier ou l’arganier.

Quant aux forêts, elles ne couvrent que 15% de la superficie totale, s’étalant sur quelques 2,5 millions d’hectares. Plusieurs types d’arbres y poussent, adaptés à la nature et au climat de la région. Citons à titre d’exemple le chêne-vert, le chêne-liège, le cèdre, le pin, l’eucalyptus, l’acacia, le cèdre berbère, l’alfa, le palmier, l’arganier, etc… Parmi ces familles, nous nous limiterons à citer trois arbres un peu particuliers dans cette flore marocaine : le cèdre de l’Atlas, le cèdre berbère et l’arganier.

 

Le Chêne-liège

Le Chêne-liège

 

Le cèdre de l'Atlas (Cedrus Atlantica) :

Cet arbre se trouve dans les montagnes du Moyen-Atlas, notamment dans les provinces de Khénifra, Azrou, Ifrane et région. La cédraie du Maroc s’étale sur une superficie d’environ 140.000 hectares, constituée par cette variété endémique appelée le cèdre de l’Atlas. Certains spécimens peuvent atteindre une hauteur dépassant les 50 m et avoir une longévité excédant les 1200 ans d’âge. Malheureusement, victime de ses qualités, le bois du cèdre est décimé petit à petit par la demande des menuisiers ou ébénistes, malgré les efforts des défenseurs de la nature pour préserver cette espèce.

Cèdre de l'Atlas
Cèdre de l'Atlas

 

Le cèdre berbère (Tetraclinis articulata) :

 

Largement répandu sur le territoire marocain, il couvre une superficie de quelques 600.000 hectares, intégrant une ceinture verte autour d’Essaouira, se mêlant aux arganiers et aux mimosas. Cet arbre est aussi appelé «Thuya » par la population, ce qui risque de créer une confusion avec son parent, le Thuya de l’Ouest (Thuya occidentalis), qui lui est originaire d’Amérique du Nord et a été exporté à travers l’Atlantique seulement au XVIème siècle.

Appelé communément en arabe « Al Âarâar », son bois fait le bonheur des artisans de la ville d’Essaouira. La marqueterie artisanale, perpétuée depuis plusieurs générations, travaille le thuya qui, habilement combiné avec le bois du citronnier, les coquillages ou les ornements floraux, permet d’obtenir des objets décoratifs ou utilitaires, déclinés sous plusieurs formes. Dans les ateliers artisanaux, plusieurs objets sont exposés, tels que les boîtes à bijoux, les plateaux de cuisine, les instruments de musique comme le luth, les tables de service ou tables de salle à manger, pour le plaisir des clients nationaux et des touristes.

 

 

L'arganier (en berbère Argan, en latin Argania spinosa) :

Dans la flore marocaine, s’il y a un arbre aussi endémique, c’est bien l’arganier. Déjà durant l’ère Tertiaire, il peuplait les vastes espaces du sud marocain. Si dans certaines zones au centre (région de Rabat-Khémisset) et au nord du Maroc (dans les monts de Béni-Snassen), on peut observer encore quelques familles d’arganiers, cet arbre semble mieux évoluer dans la région du Souss, aux abords du littoral, entre Essaouira et Agadir.

 Il fut un temps où les habitants de la région exploitaient à outrance la culture de l’arganier, pratiquement sans réglementation, ce qui aurait pu conduire à sa disparition. Les feuilles de l’arbre étaient dévorées par les chèvres, souvent suspendues sur les branches, suscitant la curiosité des touristes de passage sur les bordures de la route, photographiant ou filmant cette scène exceptionnelle. Le bois de l’arganier, réputé être très dur (appelé aussi bois de fer), servait essentiellement de bois de chauffage dans les foyers. Quant à l’huile d’Argane, on lui attribue plusieurs vertus, scientifiquement reconnues, ce qui entraine une forte demande pour sa consommation alimentaire, mais aussi dans le domaine cosmétique, favorisant ainsi le développement d’un commerce assez lucratif. L’huile d’argane n’est pas utilisée dans la préparation des plats cuisinés, comme l’huile de table ou l’huile d’olive, mais elle est utilisée en tant que dressing dans les salades, ou servie avec le miel dans les petits déjeuners. Un des trois ingrédients du fameux « Amlou » est justement l’huile d’argane qu’on mélange avec le miel et les amandes pilées. Cette mixture est très renommée dans la région d’Essaouira-Agadir.

Fort heureusement, grâce à une prise de conscience nationale, et à l’instigation des défenseurs de la nature, l’arganeraie marocaine bénéficie, depuis 1998, du statut de « réserve de biosphère », octroyé par l’UNESCO, en vue de protéger cette espèce.

Il serait intéressant de reproduire certaines statistiques (source Wikipédia), pour mesurer l’importance de l’enjeu :

 

 

  • Sur une superficie de 830.000 hectares d’arganiers, la production annuelle varie entre 2.500 et 4.000 tonnes ;
  • La densité par hectare atteint 250 arbres dans la région d’Agadir-Essaouira, mais dans la région de Goulmim, elle ne dépasse guère les 40 arbres / hectare ;
  • Une multitude de petites coopératives, souvent familiales, emploient quelques 2.000 personnes, essentiellement des femmes, pour produire l’huile d’argan, selon un processus traditionnel qui remonte à la nuit des temps ;
  • Un arbre peut produire chaque année, entre 10 et 30 kg de fruits ;
  • Pour obtenir un litre d’huile, il faut environ 38 kg de fruits à l’état brut, soit l’équivalent de 2,6 kg d’amandons.

 

 

Partant de ces chiffres, la sauvegarde de ce patrimoine se pose avec acuité. Il conviendrait de sensibiliser davantage toutes les parties concernées pour maitriser les problèmes liés à son exploitation. Il serait opportun d’apporter les solutions adéquates, en vue de sauver cet arbre et développer son exploitation, ce qui aurait sans doute des conséquences très bénéfique pour l’homme.

 

Si le développement de cette région passe, entre autres, par la construction des infrastructures, telles que l’autoroute ou l’extension de l’aéroport international d’Agadir, il serait propice de compenser instantanément la disparition des arbres détruits et procéder à une replantation de cette espèce dans les zones environnantes, afin d’éviter sa disparition à court terme.

Il est donc recommandable, voire impératif, de procéder à une refonte du système d’exploitation de ce patrimoine, d’autant plus que beaucoup d’études menées sur l’arganier lui reconnaissent ses bienfaits pour prévenir les risques cardiovasculaires, ou pour lutter contre les douleurs rhumatismales et articulaires, ou encore diminuer le taux du cholestérol chez les personnes atteintes de cette maladie. Dans le domaine de la cosmétique, l’huile d’argane est aussi utilisée pour lutter contre le dessèchement de la peau, la chutte des cheveux, l’acné, l’infection des boutons de la varicelle, et bien d’autres.

 

Protéger l’arganier, c’est aussi contribuer au développement de l’écosystème du Maroc.

Arganier
Arganier

 

Arganier dans la région d'Agadir
Arganier dans la région d'Agadir
D'autres photos des archives des membres du Cercle tchéco-marocain sont disponibles dans la Section "Galerie".

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Auteur : Hakim Safadi.

Tato stránka je ve výstavbě.

Under Construction

LA FAUNE AU MAROC

 

  Auteur : Hakim Safadi.

 

 

Grâce à la variété de ses sols et au climat prépondérant dans les différentes régions du pays, le Maroc nous sert des paysages hautement panachés, passant des zones désertiques ou arides, aux régions prospères tant au niveau de la faune que de la flore.

 

 

Les grands mammifères :

 

Si aujourd’hui le lion de l’Atlas a complétement disparu du paysage et n’apparaît que dans les rares cages des parcs zoologiques, on peut dénombrer quelques spécimens d’autres animaux qui vivent encore dans certaines régions montagneuses comme le singe magot, le lynx ou encore le chacal. Dans le grand sud, en périphérie du désert, la gazelle ou le renard des sables se font de plus en plus rares. 

Lion de l'Atlas
Lion de l'Atlas
Le Renard des sables
Le Renard des sables

Le Lynx Caracal
Le Lynx Caracal
 

Les oiseaux :

 

Par contre, la faune aviaire est d’une variété très riche, dénombrant quelques 300 espèces d’oiseaux tels que le canard, l’hirondelle, le martinet et bien évidemment la cigogne. Outre les espèces migratoires qu’on peut admirer dans certaines régions du sud, l’avifaune marocaine compte plusieurs espèces sédentaires comme la perdrix, la caille, la tourterelle, le faisan et de nombreuses variétés de fauvettes. On peut aussi voir planer dans les cieux des régions montagneuses, le vautour égyptien, le vautour fauve, le faucon, le busard, l’aigle botté ou encore l’aigle royal. Plus au sud, les régions désertiques hébergent plusieurs catégories de reptiles, comme la couleuvre, la vipère, le cobra ou tout simplement la tortue. Pour les touristes moins aventuriers pour faire le déplacement dans ces régions et découvrir les beautés de leurs paysages, la place de Djemaâ Lafna à Marrakech, présente une alternative pour voir ces reptiles danser au rythme des charmeurs de serpents. 

 

Un nid de cigognes blanches
Un nid de cigognes blanches

 

 

Un couple de vautours
Un couple de vautours

La faune aquatique :

 

 

Les espèces poissonnières ne sont pas en reste grâce aux deux façades maritimes qui dépassent les 3.500 km, longeant au nord la mer Méditerranée sur 500 km et le reste sur l’océan Atlantique. A côté du traditionnel tagine à la viande ou au poulet, le plat de poisson est consommé dans les foyers au moins une fois par semaine. Les eaux marocaines sont réputées être très riches en variétés pêchées comme par exemple le bar, le mérou, la dorade royale, la sardine, la sole, le merlan, le requin, l’espadon, le congre, le calamar, la raie et autres crustacés tels que la crevette, le homard, la langouste, ou les moules. Quant aux huitres, elles sont élevées dans les sites d’ostréiculture, se trouvant dans les lagunes non loin d’El Jadida (à Oualidia), ou plus au sud à Dakhla ou à Khinifiss (entre Tantan et Tarfaya). Ces sites fournissent des huitres de qualité, permettant aux restaurants spécialisés en fruits de mer, d’offrir aux fins gourmets, des huitres crues ou gratinées.

Étalage de poissons à Essaouira
Étalage de poissons à Essaouira

 

D'autres photos de la faune marocaine sont disponibles dans la section « Galerie ».